SOIRÉE LINDBERGH AU PENINSULA

Dimanche 21 mai 2017, 90 ans jour pour jour après l’arrivée de Charles Lindbergh au Bourget, au terme d’un vol en solitaire parti de New York 33h30 plus tôt, l’hôtel Peninsula Paris organisait une réception. Proches de l’équipe marketing et communication de l’établissement avec qui nous avions travaillé sur un autre projet, nous étions de la fête.

Cette plaque commémorative est sur le tarmac du Bourget, à l’endroit où Charles Lindbergh immobilisa son Spirit of Saint Louis. Ce sont désormais les personnels et passagers d’une société d’aviation d’affaires qui foulent le même sol. © OZELYS

 

Le bonnet de cuir porté par Charles Lindbergh pendant la traversée, perdu quelques jours plus tard pendant une figure de voltige dans le ciel du Bourget, et retrouvé par un riverain dans son potager ! Il est de nouveau mis aux enchères par Artcurial, après être resté sous le prix de réserve chez Drouot en 2016. © OZELYS

Parce que nous « habitons » à quelques mètres de l’endroit où il posa le pied sur le tarmac du Bourget, aujourd’hui première base européenne des Falcon qu’il contribua à développer, le long de l’avenue de Flandres qu’il emprunta pour rejoindre Paris, nous sommes particulièrement sensibles aux 90 ans de l’exploit réalisé les 20 et 21 mai 1927, par « l’aigle solitaire ».

Rigueur historiqUe oblige, nous n’oublions pas pour autant ceux qui l’ont précédé, notamment : Alcock et Brown qui dès 1919 entre Terre-Neuve et Clifden en Irlande ont réalisé la première traversée sans escale ; Nungesser et Coli dont l’Oiseau Blanc, quelques jours avant « Lucky Lindy », aurait traversé sans atteindre New York mais vraisemblablement Saint Pierre et Miquelon.

L’Oiseau Blanc, c’est justement le nom du restaurant panoramique, installé sur le toit du Peninsula ; un clin d’œil du propriétaire des lieux, Sir Michael Kadoorie, passionné par le raid des deux as français.

Une réplique de l’Oiseau Blanc est installée sur le toit du Peninsula, dans l’axe de la dame de fer qui servit de repère à Lindbergh à son approche de Paris. © OZELYS

Décoration aéronautique dont un moteur original Lorraine Dietrich, réplique au 8/10e du biplan Levasseur « posée » sur le toit du palace, dans l’axe de la Tour Eiffel, vue à couper le souffle sur le Sacré-Cœur et les beaux quartiers de la capitale : le temps s’est arrêté en 1927, l’endroit fait rêver.

Un superbe moteur Lorraine Dietrich restauré et au loin la Tour Eiffel scintillant de mille feux dans un ciel bleu… Klein. © OZELYS

Une magnifique soirée était organisée ce dimanche-là, en partenariat avec l’Aéroclub de France et Longines, horloger qui habilla le poignet de Lindbergh. Dans une ambiance années folles, Katja Henke, directrice générale du Peninsula Paris, Catherine Maunoury, présidente de l’Aéroclub de France et un représentant du ministère de la défense Américain ont accueilli les convives.

Un dîner raffiné sur les toits de Paris dans une ambiance aéronautique, le Peninsula a comblé ses invités. © OZELYS

Catherine Maunoury, présidente de l’Aéroclub de France dont nous gérons les relations medias, et Pascale Nizet, directrice d’Ozelys. © OZELYS

PN